Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
Par Steven Spielberg

Aujourd'hui, le plus célèbre des archéologues est de retour dans Indiana Jones et le crâne de cristal.

En effet, le trio Spielberg, Ford et Lucas se sont à nouveau réunis pour nous offrir 20 ans après une suite à une des trilogies les plus mythiques du cinéma. Et on a du mal à deviner pourquoi tant ce volet est en deçà même de nos plus petites espérances.

Bien entendu la mise en scène de Spielberg pourrait se suffire à elle-même si on oubliait que l'on est devant un Indiana Jones, et est dix fois mieux torchée que la dizaine de bouses qui sort chaque semaine. Mais le scénario est tellement nul, sans aucune continuité et sans dynamique, les rapports des personnages tellement survolés et son climax tellement raté qu'on ne peut s'empêcher de verser une larme en pensant à ce que fut Indy dans sa jeunesse.

Sans oublier les multiples erreurs de goûts, des chiens de prairies aux singes gominés, du choix de Shia LaBeouf dans le rôle du fils au personnage complètement inutile de Marion Ravenwood, sans parler des incrustations très moches d'ILM. C'est tellement trop, qu'on se demande quel fut le réel rôle de Georges Lucas, le grand monsieur qui a niqué sa saga Star Wars avec une prélogie sortie tout droit de son anus, qui restera, il faut le dire, dans les annales. D'autant plus que Frank Darabont avait écrit un scénario très satisfaisant, mais que cet imbécile heureux refusa !

Bref, mettez vous en tête que c'est nul, et allez passer un moment relativement sympathique si le coeur vous en dit (le plan final et la première séquence en valent presque le coup à eux tous seuls).